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dimanche 30 janvier 2011

Academic in real life


Plus le temps passe, plus je peux affirmer que oui, j'aime l'hiver plus que tout au monde. Ca fait un peu plus d'un mois que les temperatures sont au plus bas, qu'il neige, que la nuit tombe à 16h et ça fait plus d'un mois que l'idée que l'hiver dure ici jusqu'à avril me rend heureuse...
J'ai finalement abandonné mon cours de journalisme, trop basique et me concentre maintenant sur mes trois cours et mon mémoire. Je commence enfin mes demandes d'admission de master londonien, après avoir reçu un mail de mon ancienne directrice de mémoire qui m'annonçait que le doctorat s'avérait compromis car il n'existait pas de spécialiste du genre dans les médias en France. Oui, oui, elle a bien dit qu'il n'en existait pas UN dans toute la France...

Après avoir été voir Somewhere, le dernier Sofia Coppola (que je recommande!), j'ai passé mon dimanche à lire pour mon cours sur le VIH/SIDA. La préoccupation de cette semaine, ce sont ceux qui nient l'existence du VIH/SIDA et qui connaissent une popularité grandissante avec Internet. Ca me rend folle. Il y a donc toute une communauté qui pense haut et fort que le VIH n'a rien à voir avec le SIDA et que finalement, le dépistage ne sert à rien car le VIH est un virus sans danger. AAAAAAAAHHHHHHHH! Pour me calmer et prendre des nouvelles du pays, je me dis, rien de mieux que le JT de France 2. Erreur! Je me retrouve à fulminer devant un reportage sur les touristes en Egypte qui se plaignent du vide du zouk, et de la fermeture du site de Gizeh. Vraiment? Un pays fait sa révolution, les manifestants se font tuer, et ce qu'on voit sur France 2 c'est une japonaise et deux français qui se plaignent de ne pas pouvoir prendre des photos des pyramides?

En parlant de l'Egypte, c'est super interessant de voir ce qui s'y passe alors que je suis mon cours sur les discours contestataires. Vendredi, on en parlait justement, de la Tunisie et de l'Egypte, en parlant des mouvements violents. On a passé 2h45 à discuter de l'usage de la violence dans la contestation, en prenant comme exemple les attentats suicides palestiniens. La question posée? Pourquoi ces attentats nous révoltent-ils plus que l'occupation en elle même, ou plus que des opérations militaires? Pourquoi on les qualifie de terroristes sans pour autant chercher à savoir qu'est ce qui les amènent à vouloir se faire sauter au milieu de dizaines de personnes? Bref, pas mal d'interrogations sur la notion même de terrorisme et de recours à la violence. Je pensais écrire mon projet de recherche dans ce cours sur les "émeutes" et les casseurs de banlieues en France, dans le genre peut-on avoir un discours contestataire sans message explicite? Tout ça en faisant gaffe à pas projeter un message que je trouverais adéquat moi mais qui en fait n'a rien à voir avec leurs intentions réelles...(comme diraient les profs ici, does that make any sense?)
Voilà pour les interrogations du dimanche!

samedi 15 janvier 2011

Back to school


Les vacances se terminent et je reprend ce blog lentement... Après cinq jours passés à Williamsburg, Brooklyn pour fêter la fin des partiels avec mon groupe de scandinaves, je suis rentrée tant bien que mal à Genève en passant par Paris. Le décalage New-York / Genève est assez brutal! Les cinq jours passés à bruncher, trainer dans les rues réhabilitées de Williamsburg, à acheter des tee shirts d'artistes obscures mais très branchés et à sortir dans des endroits où les artistes viennent prendre une bière après leur concert ont été incroyablement riches mais épuisants. C'est vite vu, arrivée à Genève, j'ai passé dix jours en pyjama.
Rentrée à Montréal il y a deux semaines, je recommence doucement les cours. Ce semestre sera politique: un cours sur le VIH/SIDA, un sur le racisme, un autre portant sur toutes les formes de discours contestataires et le dernier sur le journalisme contemporain.
J'ai en cours avec moi des gens de partout, des anarchistes, des activistes ou encore des gens qui se sentent coupables de parler de contestation dans le cadre doré de l'université nord-américaine. Vendredi dernier à 8h45 du matin, c'est les casseurs du G20, les "blacks blocs", qui ont monopolisé notre discussion, plutôt animée. Et ben, ça fait du bien de discuter de ça dans un cadre académique! Le retour à l'université française
va être vraiment rude...
J'ai postulé pour présenter mon mémoire dans le cadre d'une conférence sur la justice sociale, histoire de partager un peu mes trouvailles sur le travail du sexe comme on dit ici! Et pour continuer dans le sujet, je suis passée à l'association de défense des prostituées Stella pour discuter et voir comment je pouvais m'y impliquer. A peine rentrée dans les locaux j'ai senti que j'avais envie d'y passer du temps tellement l'atmosphère était conviviale et sympa. Rendez-vous le 1 février pour ma première reunion!
Sinon l'hiver commence (enfin!) à s'affirmer. Prevision pour dimanche soir, -20 degrès...
Mais la neige est enfin revenue, ça tempête comme pas permis depuis quelques jours ce qui me rend de très très bonne humeur! Je passe mes journées au Café Névé à boire des thés et faire mes readings pour la semaine. Igloofest a enfin commencé, et tout Montréal s'y retrouve pour danser sous la neige sur de l'électro de 18h à 2h. Bref, la vie montréalaise sans stress continue.... Je repars pour New York le week end prochain dire bonjour à Claire qui fait son stage là bas et pour assister au premier show de RAC, un collectif de DJ particulièrement doués. Et pour finir en beauté, je prévois de partir avec Elsa à la Nouvelle Orléans fin février!

dimanche 5 décembre 2010

Boston


Ce week-end, j’ai renoué avec les Etats Unis et suis partie à Boston dans le cadre d’un voyage organisé par l’université. Après 12h ( !!) de bus on arrive finalement dans un Hilton près de l’aéroport. Mal placés certes mais très très bien logés, avec jacuzzi, piscine chauffée et petit déjeuner gargantuesque. On a visité Harvard, Cambridge, et puis on s’est tout simplement baladé dans la ville, à travers le chic Beacon Hill, Boston Common pour finir à Chinatown.

Le jeudi précédent, j’ai été assister à une conférence de Wendy Brown, professeure à Berkeley sur la loi 94, qui en gros interdit les signes religieux dans l’espace public. C’est le gros débat du moment au Québec car la loi est dirigée, comme en France, contre les (quelques) femmes qui portent la Burqua. En l’écoutant, j’ai réalisé à quel point on manque en France d’un débat de fond sur le sujet. Selon Brown, il n’y a pas lieu de faire une loi qui demande aux femmes de se déshabiller dans l’espace public sous peine de répercussions penales. Son discours s'articule autour de la notion de laicité et de tolérance, qu'elle décortique et questionne tout en affirmant que la loi est clairement islamophobe. Si le débat vous intéresse, voilà un article où elle résume assez bien ses propos. Cette conférence m'a tellement interpellée que j'ai décidé d'approfondir et d'orienter mon travail de mémoire sur le traitement de la loi par la presse française. Encore faudra t'il trouver un ou une prof qui voudra bien se lancer là dedans!
Sinon, ça y est j'ai fini mes cours pour le semestre. Tous se sont terminé différement. En Gender & Journalism, notre prof nous a offert une tournée en lieu et place du dernier cours, pour discuter des perspectives d'avenir pour les femmes dans le monde des médias. En Women's Studies, on a chacune expliqué quel texte on avait préféré, qu'est ce qui nous avait touché dans ce cours et surtout comment on le reliait à notre vie quotidienne et nos études. C'était assez touchant de voir tous les backgrounds des filles, des jeunes mamans aux étudiantes en reprise d'études, ou tout simplement celles qui avaient pris le cours "pour voir" et se retrouvaient tellement dans le contenu.
La conversation s'est prolongée autour d'une bière, où chacune expliquait l'impact de ce genre de cours sur nos études. Impossible donc de mettre de coté le point de vue féministe pour nous toutes, qui sommes en communication, littérature, sociologie ou science politiques. Comme dit si bien notre prof, les women's studies, ça dépasse largement le cadre strictement académique, amenant une reflexion plus personnelle ou plus globale.


samedi 13 novembre 2010

Iloveyouso


Ca va faire bientôt un mois que je n'ai pas écrit, je sais. Pour ma défense, la vie ici, c'est pas vraiment de tout repos. Le week-end du 31 octobre, c'était Halloween et ici la fête des monstres c'est sacré. On a même eu droit à la première neige de l'année! Tout le monde se déguise, même en cours, au fitness, dans la rue, dans les magasins... Moi, j'ai eu de la chance: ma coloc voue un culte à Halloween, donc j'ai pu piocher dans son armoire pour mes déguisements (rien de très passionant, j'ai été tour à tour pompom girl, la Reine de Coeur et Uma Thurman dans Pulp Fiction).
J'ai à peine fini mes examens de mi-semestre que mes finaux commencent déjà. Ce qui veut dire que la fin du semestre approche, que je n'ai toujours pas planifié ce que j'allais faire et que je vais sûrement finir à New York (oui je sais l'HORREUR). En continuant dans la série Concordia est une université géniale, j'ai eu la chance d'assister à une conférence sur la prostitution en Ontario par une fille super, qui nous a beaucoup parlé de ce qu'on appelle ici Community Based Research. En gros, les étudiants en thèse et en post doctorat décident d'associer leurs recherches à un travail communautaire et associatif. Moins répandu en France, ici c'est monnaie courante, pour être sure que les chercheurs restent en phase avec la réalité. On a aussi eu la chance de voir le documentaire 12th& Delaware, réalisé par Heidi Ewing et Rachel Grady sur les militants anti avortement ("Pro Life") aux Etats Unis. Le documentaire était vraiment bien, assez effrayant mais la session de questions après le film nous a refroidies. Plusieurs personnes ont levé la main pour demander si la solution c'était de financer un acte qu'ils considéraient comme "morally wrong", ou que finalement, pourquoi toutes ces jeunes filles ne choisissaient pas l'adoption plutot que l'avortement. Avec les filles qui m'avaient accompagnées (toutes européennes) on s'est rendues compte qu'ici en Amérique du Nord, le débat sur l'avortement est ENCORE d'actualité. Et ça, ça me tue franchement. Qu'en 2010, il y ai encore des gens de ma génération qui considèrent que le choix ne devrait pas exister, ça me donne envie de passer ma vie à faire de l'activisme.En parlant d'activisme dans la vie quotidienne, j'ai passé le dernier week end à Toronto avec mes copines nordiques et j'ai été étonnée à quel point cette ville a intégré le bio et le recyclage. Il est très facile de trouver des cafés qui ne servent que des produits bios, minimisant l'emballage et promouvant l'agriculture locale. J'ai adoré la ville, très accueillante, très américanisée et surtout très vivante. On avait loué une voiture, on en a donc profité pour aller dire bonjour aux Chutes du Niagara. Si les chutes en elles-mêmes sont très impressionantes, la ville est vraiment moche, dans le genre sosie maléfique de Las Vegas.

mercredi 20 octobre 2010

Winter is coming



Alors ça y est, les temperatures ont baissé, je ne sors plus qu'en gros manteau et j'ai remisé les Converses au placard. Peu de nouvelles ces temps ci, parce qu'il faut bien l'avouer, je partage ma vie entre étudier et sortir. Comme on dit ici, study hard, party harder. Claire est venue me rendre visite pendant l'Action de Grace, c'est à dire Thanksgiving en québecois. On en a profité pour visiter le parc Mont Royal avec ses couleurs d'automne et faire du shopping pour l'hiver...
Comme lundi était férié, on en a profité pour aller voir A-Trak le dimanche soir avec toute la troupe. Et puis les mid terms ont commencé, c'est à dire les examens de mi semestre. Moi, j'ai de la chance, j'en ai qu'un mais je compense avec les papers que je dois rendre. J'ai décidé d'étudier la place des femmes dans le nouveau gouvernement iraquien, et l'influence de Fox News dans la faillite de l'ONG ACORN. Bref que des trucs sérieux qui n'interessent que moi!

La semaine dernière, ma coloc a eu la bonne idée d'organiser une soirée Zombies/50's qui a bien evidemment terminé en soirée "calins avec le chaton" parce que, faut le dire, Bacon nous vole toujours la vedette.

Le dimanche, après avoir travaillé toute la journée, on a voulu aller se détendre au concert de The Drums. Peine perdue, le micro marchait mal, et le chanteur a massacré ma chanson préférée (pas du tout d'actualité), Let's go surfing. Mardi, pour vous montrer que je me nourris aussi vachement l'esprit, j'ai été écouter Elie Wiesel parler du souvenir et de l'indifférence dans le monde actuel. Il a beaucoup parlé du Rwanda, de l'Holocauste et de l'indifférence du monde, incapable de se souvenir face au génocide du Darfour. Son témoignage était très touchant et m'a fait reflechir sur l'importance d'amener des personnes exterieures à l'interieur d'une université pour échanger, et pour amener quelque chose en plus à un cursus très scolaire...
Concordia est la reine pour ça. Il y a quelques jours, j'ai été faire un cours à la foire au volontariat qui se déroulait dans le batiment principal, afin d'encourager les étudiants à donner leur temps. Auparavant, c'était une bourse aux livres qui monopolisait le hall. Et demain, c'est le tour d'un marché anti consomation, où tout le monde donne ce qu'il ne veut plus gratuitement. Sans parler des repas végétaliens gratuits tous les midis dont je profite abondamment!
C'est bien la preuve que l'on peut être une institution privée et avoir une conscience sociale.
Sur un ton plus léger, je vais retrouver demain soir mes préférés, Phoenix, et Two Doors Cinema Club dimanche, en passant par un match NBA des Knicks vendredi. Et promis, entre tout ça, je finis mes papers!

jeudi 30 septembre 2010

Save the Whales!

Ca y est! Je suis enfin allée voir ces baleines qui fascinent tant! Mais commençons par le début... Après une discussion sur la troisième vague de féminisme, je file à l'agence Herz pour rejoindre Marie, Karin et Elsa qui m'attendent devant une (ma-gni-fique) Toyota Corolla presque neuve. On s'y prend à trois fois pour comprendre comment faire fonctionner le levier automatique mais ça y est on démarre. Montréal, puis Québec et c'est là que les choses se gâtent. En se trompant de route (fallait pas demander son chemin à un vieux qui squattait les marches du Subway aussi hein!) on atterit sur la route 175 qui traverse le parc national de la Jacques Cartier. Les voitures se font rares (autant être honnête, on en a pas croisé une seule pendant deux heures) et on est plongées dans la nuit noire, à passer des panneaux qui previennent des risques d'intrusions de caribous tous les 2 kilomètres. Mais l'atmosphère est tellement fascinante qu'aucune de nous pense à se plaindre de ce détour... Le silence et les paysages que l'on traverse sont si beaux dans la nuit, à la limite de l'inquiétant qu'on finit par se prendre au jeu et à admettre qu'on serait (presque) contentes de s'être trompé de route. (Enfin on était quand même particulièrement soulagées de trouver une station service au milieu du parc, histoire de pas pousser le scénario catastrophe trop loin hein.)On arrive sur Chicoutimi vers minuit, avec une vue plongeante sur le début du fjord et les lumières de la ville, c'est magique. Mais une fois la ville dépassée, on retourne dans le noir complet le long du Saguenay, avec la Lune qui s'y reflète..
Arrivée à l'Auberge de Tadoussac à 2h du matin, on se reveille le lendemain à 7h pour une croisière aux baleines en Zodiac qui démarre à 9h15. S'en suit 3 heures inoubliables. Marie en a les larmes aux yeux, nous on fait que de pousser des cris d'émerveillement à chaque baleine qui s'approche du zodiac. Deux rorquals communs (deuxième plus gros animal vivant) s'approchent à 2 métres du bateau pour respirer, je suis tellement impressionée que j'en oublie l'appareil photo. Le capitaine nous fait même la surprise de nous emmener dans le fjord afin de nous montrer une cascade sous laquelle se prélasse un petit rorqual et quelques belugas...
Le lendemain, on décide de partir en mini randonnée sous une pluie battante pour profiter de Tadoussac. Evidemment, après 2 minutes, Marie et moi perdons la trace des suédoises qui (sérieusement) courent le long du chemin. Pas de regrets, après avoir bravé des chemins transformés en rivières, on arrive en haut de la montagne qui donne sur le golf de Tadoussac et le fjord (je sens que je commence à faire des envieux)Dimanche, après un conclave particulièrement relou, on met le cap vers le Parc National des Grands Jardins, sur la route vers Quebec. Les routes sont interminables et les érables sont rouges vifs, pas de doute on est bien au Canada. Après une balade de deux heures, Marie et moi on prend la voiture pour aller voir le Lac Saint Anne au milieu du parc en attendant que Elsa et Karin rentrent de leur grand tour.
Arrivée dimanche soir vers 22h, ereintées mais ravies.
Plus de photos: http://www.flickr.com/photos/marciacanada/

lundi 20 septembre 2010

And life goes on


Les premières semaines passées, les choses se tassent et une (bonne) routine commence. Savoir où prendre son café, où manger le midi, connaître les gens du cours de Zumba et rencontrer des filles de mon cours de Women's Studies dans des bars... C'est toutes ses choses et plein d'autres qui font que je commence à m'habituer à la vie canadienne.
Jeudi soir, preuve ultime de mon intégration, j'ai eu l'honneur de déguster des mini poutines lors du cocktail des étudiants internationaux. Alors certes, en version miniature ça perd un peu de son envergure mais moi, j'ai adoré! S'en est suivi une soirée dans l'une des hautes tours de Downtown Montréal et où la vue m'a fait instantanément réaliser que oui, j'étais bien en Amérique. Une Amérique plus polie (dans les deux sens du terme) mais l'Amérique quand même... (et moi ça, ça me fait tripper).
Samedi soir, ma coloc qui devait chanter avec son groupe sur St Laurent Bld annule, l'un des guitaristes est bloqué à l'immigration (ici, c'est pas les Roms mais les Mexicains). On passe donc la journée à se faire découvrir de la musique et elle en profite pour me faire goûter mon premier Kraft Diner, un Mac&Cheese (comprenez des macaronis avec une sauce lyophilisée au fromage). Bilan un mort: mon estomac.



Dans l'espoir de profiter des beaux jours qui restent, sur l'Ile Saint Helène pour l'avant dernier Pic Nik Electronik de l'année. Le concept des Pic Nik est plutôt explicite: les quebecois ramènent leur vin (en tetrapack!!!) et leur nourriture, et une fois l'estomac plein (et l'esprit défoncé..) ils vont s'éclater sur un dancefloor en plein air tout en profitant du coucher de soleil. L'exception canadienne? Ici, malgré la profusion d'alcool et de shit, pas la moindre bagarre ou drague non-solicitée. On cruise en douceur, comme ils disent, et ça, c'est très reposant.


J'étais donc en pleine forme pour reprendre les cours ce lundi, en commencant par Mass Comm et son professeur québécois qui peine en anglais et la diffusion d'un documentaire déjà vu l'année dernière à Paris 8. Qui a dit que les universités françaises n'avaient pas le niveau!!
Sinon, programme de la semaine ? Premier quizz en Women's studies, et surtout achat d'une caméra, de pellicules et d'un sac à dos (2$ chez Dollarama) pour Tadoussac. Promis je ramène des films!